Empreinte carbone et transport routier de marchandises

Empreinte carbone et transport routier de marchandises

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La transition énergétique avance à grande vitesse. Elle vise une limitation du réchauffement climatique par une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Le secteur du transport routier de marchandises est un des premiers concernés. Quels sont les enjeux ? Comment calculer ses émissions de CO2 et son bilan carbone ? Comment réduire l’empreinte carbone du transport routier ? On vous explique où en est le secteur.

Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?

L’empreinte carbone permet de quantifier les émissions de CO2 d’une entreprise, d’une population, d’un individu. Exprimé en tonnes CO2, cet indicateur mesure les émissions de gaz à effet de serre (souvent notées GES) et l’impact d'une entité (individuelle ou collective) sur le climat.

L’empreinte carbone dans le transport routier est évaluée par trajet et sur une période donnée.

Quelles sont les conséquences de l'empreinte carbone ?

Les émissions de gaz à effet de serre issues du transport contribuent au phénomène de réchauffement climatique. Le dioxyde de carbone, reconnu comme l'un des gaz majeurs impliqués dans le réchauffement de la planète, est substantiellement émis par les véhicules que nous employons pour nos déplacements et de l’industrie du transport.

L’empreinte carbone du transport routier en France

D'après l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME), le secteur des transports compte pour 31 % dans l'empreinte carbone nationale. Plus de la moitié de cet impact est attribuable aux véhicules personnels, avec les véhicules lourds, comme les camions et les bus, venant ensuite. Le train, dont l'empreinte carbone ne constitue que moins de 1 % du total des transports, se distingue comme le moyen de déplacement le plus respectueux de l'environnement. Bien que la France ait réalisé des avancées notables dans la réduction des émissions de GES, le secteur du transport demeure une source majeure de préoccupations environnementales.

Empreinte carbone dans le transport routier de marchandises et obligation d’information 

L’article L1431-3 du code des transports stipule l’obligation pour le transporteur d’informer le client sur « la quantité de gaz à effet de serre émise par le ou les modes de transport utilisés ». Sont concernés par cette loi :

  • l’ensemble des professionnels qui commercialisent des prestations de transport pour le compte d’autrui, qu’elles soient réalisées par eux-mêmes ou par des partenaires ;
  • les entreprises de déménagement ;
  • l’ensemble des acteurs économiques français et étrangers, publics ou privés, qui organisent des prestations de transport.

Les commissionnaires de transport comme Hapia, sont donc aussi concernés par cette mesure de transparence sur l’empreinte carbone du transport routier de leurs marchandises.

Le prestataire doit fournir au bénéficiaire de la prestation la quantité de gaz à effet de serre émise pour l’ensemble des phases amont et de fonctionnement. L’information doit au minimum être donnée pour chaque prestation, selon le moyen de communication choisi. Le plus souvent, vous trouverez cette information sur vos factures.

Comment calculer l'empreinte carbone d'un transport routier 

Pour calculer les GES et le bilan carbone d’un transport, la prestation de transport est décomposée en segments. Le calcul se fait pour chacun de segments, puis on additionne les valeurs obtenues.

Le dispositif prend en compte la phase de fonctionnement et la phase amont :

  • la phase de fonctionnement correspond à l’utilisation du moyen de transport, et donc à la combustion de la source d’énergie (carburants) ;
  • la phase amont correspond aux activités mises en œuvre pour que le moyen de transport dispose de sa source d’énergie (par exemple extraction du pétrole, raffinage, distribution du carburant depuis la raffinerie jusqu’à la pompe…).

Comment réduire l’empreinte carbone du transport routier de marchandises ?

Dans le cadre de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, la France s’est fixé un objectif de réduction de 40 % des émissions des gaz à effet de serre d’ici 2030.

Le secteur des transports (personnes et marchandises), premier secteur émetteur de GES, est au cœur de ces ambitions.

Le dispositif Objectif CO2 , géré par l’agence de la transition écologique (ADEME), a pour but d’améliorer l’empreinte carbone du transport routier de marchandises, et de valoriser la performance environnementale du secteur.

L’ADEME favorise la promotion du transport multimodal, des véhicules plus propres et aussi la formation des conducteurs à l’écoconduite.

Pour améliorer le bilan carbone du transport routier de marchandises, les alternatives existent :

  • passer au biocarburant ;

  • favoriser le développement des transports bas-carbone et équiper sa flotte de véhicules hybrides et électriques ;

  • réduire les kilomètres à vide ;

  • opter pour le transport multimodal et prioriser les transports ferroviaires, fluviaux ou maritime pour les marchandises ;

  • profiter des innovations vertes (pneus favorisant la baisse la réduction des émissions, capteurs pour suivre la pression des pneus…) ;

  • optimiser les flux logistiques. 

Compensation carbone des transports  

Comme son nom l’indique, la compensation carbone a pour rôle de compenser les émissions de GES. Elle vise à neutraliser l’empreinte carbone du transport routier. C’est un moyen de participer à l'effort collectif de lutte contre la pollution atmosphérique et le changement climatique.

Aujourd’hui, de nombreux programmes de compensation carbone existent. Ils sont déployés par des organismes soucieux du bien-être de l’environnement. Une démarche de compensation carbone vise ainsi à financer des projets écologiques.

Cependant, la compensation carbone des transports n’est pas une solution miracle. Elle n‘est pas suffisante, car elle ne permet pas de réduire l’empreinte carbone du transport routier. Les actions permettant la réduction des émissions de GES et de la consommation des énergies fossiles restent la priorité.

Hapia participe à réduire l’empreinte carbone de vos transports routiers. Nous vous accompagnons et vous conseillons dans le choix d’alternatives écologiques les plus adaptées à votre entreprise.


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