Après les camions autonomes et les trains du futurs, c’est maintenant au tour des bateaux d’être au centre des innovations sur l’automatisation des véhicules. Hapia se penche sur ce sujet majeur qui pourrait révolutionner le monde du transport maritime.
La Norvège est pionnière dans ce domaine, en testant dès 2019 un navire porte-conteneurs entièrement automatisé. Chargement, navigation, déchargement… Tout s’effectue mécaniquement grâce à l’intelligence artificielle. Opérationnel en 2022, le Yara Birkeland (appartenant à l’armateur Kongsberg Gruppen) reliera trois ports du Sud de la Norvège et pourra transporter jusqu’à 120 conteneurs. Fonctionnant avec une batterie électrique, il permettra de supprimer chaque année 40 000 voyages en camions sans émettre de CO2. Hapia a bien conscience de l’impact environnemental important des poids-lourds, qui acheminent encore en France 90% des flux de marchandises. C’est pourquoi nous privilégions, lorsque nous le pouvons, le transport maritime ou ferroviaire ou le transport combiné
(source : yara.com)
D’autres projets de navires autonomes sont également en cours, notamment en Californie avec la Start-up française Shone. Pour ses créateurs, le but n’est pas de supprimer l’aspect humain mais d’apporter une aide à la navigation, en laissant à l’intelligence artificielle les tâches répétitives et en proposant des solutions en cas de danger.
Dans cette veine, Rolls-Royce va développer, en partenariat avec Intel, une flotte de navires autonomes. Contrôlés à distance grâce à des radars et caméras, ils permettront au capitaine de prendre la barre en cas de problème mais ne nécessitent pas d’équipage à bord. Les bateaux auront donc plus de place pour stocker les marchandises : un argument à la fois économique et écologique.
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